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Une adaptation libre du roman Die Portugiesin, de Robert Musil. Dans le nord de l'Italie, les von Ketten (Delle Catene comme ils sont connus dans la région), se servent de leur ascendance allemande comme il leur convient. Combattant les forces de l’évêque de Trente, ils saisissent tout ce qui est à leur portée, avec ruse et calme.  De façon que rien ne puisse limiter le champ de maneuvre, von Ketten cherche le mariage dans un pays lointain: le Portugal. Au cours d’une année de lune de miel, pendant le voyage de retour, le premier enfant du couple est né. Mais à peine sont-ils parvenus à leur château, von Ketten voit l'occasion d'investir contre l'évêque et part pour la guerre... La Portugaise, contre la volonté de son mari, refuse de retourner au Portugal.

 

Onze années s’écoulent, entre conflits et escarmouches et von Ketten rarement rentre à la maison. Il y a des rumeurs autour de la présence de cette « étrangère », isolée dans le château sombre, entourée de ses femmes de chambre et d’esclaves maures, partageant la compagnie de Pero Lobato, son cousin portugais qui lui rend visite. Certains disent que elle est une hérétique !  

 

Jusqu'au jour où l'évêque de Trente va mourrir. Avec la signature de la paix prend fin ce combat de plusieurs générations. Ainsi, tombe par terre l'arrière-plan de la vie de von Ketten pour qui la guerre n'apporte que la corruption, la vanité et la maladie... La Portugaise, qui avait rêvé d'une terre pleine d'inattendu, voit rentrer chez eux un être sans défense, fiévreux, affaibli. Dans cette apparente fin, c’est bien la Portugaise qui gagne, là où la mort semblait vouloir entrer ...

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